Du alt-pop-punk 90s d'une facture franchement honnête. Le chant fait assez indie rock à la Built To Spill. Les compositions sont plus intéressantes que dans la plupart du punk de l'époque, les harmonies sont un peu inspirées de shoegaze-rock à la Swervedriver et de psych-rock à la Dandy Warhols.
La production est typique du style de l'époque, avec une compression très serrée qui s’entend surtout sur la batterie et le mix global, c'est un peu fatiguant au bout d'un moment.
Le frontman chanteur du groupe a aussi été le producteur de Sum 41.
L’album attaque avec 2 morceaux bien pop punk, puis les influences plus larges s’affirment petit à petit.
Stupid Thing To Say une bonne balade un poil Beatlesienne. Elle a des arpèges qu'on entend dans plein de chansons rock un peu sucrées et que j'aime beaucoup, on en entend aussi un peu à la fin de Fade.
Red est la plus écoutée, c'est vrai que son refrain sonne bien et rentre dans la tête.