L'esthétique électronique saturée 80s dystopique est toujours là, mais est beaucoup plus sage que sur leur premier album. Les compositions, nombreuses, sont aussi plus légères et moins rentre-dedans. L'album est au final moins impactant et mémorable, même s'il reste très bon.
Avec le recul et le temps j’avais un peu oublié cet album mais à tord, c’est une super collection variée de chansons originales qui témoigne d’une jolie écriture de Casablancas. L’album a le mérite d’être plus accessible que le premier, tout en gardant ce charme esthétique.
Il y a quelques drôles de choix de mix sur un synthé ou une cloche.
Ca commence avec du strokesien sur Leave It In My Dreams, et ça renverse bien avec QYURRYUS.
Le refrain de Permanent High School est assez mélancolique.
All Wordz Are Made Up est assez marrante. My Friend The Walls aussi, assez mystérieuse jusqu'au refrain.
Think Before You Drink est une balade relativement habituelle maintenant venant de Casablancas, on retrouve des harmonies et mélodies mélancoliques courantes chez lui.
My Friend The Walls a un joli refrain entraînant, dommage qu’on n’ait pas droit à une vraie outro avec un solo de guitare plus long.
Black Hole est bien moche en gros lofi, assez marrant. La 2e partie de l'album est un peu over the place.
Lazy Boy commence en strokesien, mais son passage au milieu et à la fin fait plutôt penser à Tame Impala (!).
Et Pointlessness damn, rarement entendu un truc pareil, de l'excellent Casablancas. La musique, les paroles, la performance. Le passage à partir de 2:15. Ce morceau éclipse le reste de l’album.