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Angles

The Strokes

2011

70

rock, guitar, cd

Gus Oberg, Joe Chiccarelli

  1. Machu Picchu
  2. Under Cover of Darkness
  3. Two Kinds of Happiness
  4. You're So Right
  5. Taken for a Fool
  6. Games
  7. Call Me Back
  8. Gratisfaction
  9. Metabolism
  10. Life Is Simple in the Moonlight

Un peu la douche froide pour moi à sa sortie : j'étais un énorme fan des 3 premiers albums, j'avais attendu celui-ci pendant 5 ans, j'avais beaucoup aimé le single Under Cover of Darkness, et le reste de l'album change pas mal. L'ambiance et la production assez électronique étaient nouvelles : nappes de synthé, effets de chorus (parfois même sur la basse), samples évidents sur batterie. Même au-délà du single, la production de tout l'album varie beaucoup, on n'a pas le même punch entre les morceaux.

Fin 2020, interview de Casablances chez Anthony Fantano, il parle de ce moment assez bizarre (avec Comedown Machine) et de leurs obligations contractuelles difficiles à vivre.

Gus Oberg a produit et enregistré l'album, proche d'Albert Hammound Jr. depuis ses débuts solo vers 2005. C'est un peu devenu monsieur Strokes jusqu'à The New Abnormal.

Under Cover of Darkness est une très bonne chanson, avec les 4 accords pour la première fois chez The Strokes, c'est réussi clairement. Elle est assez originale avec ces nombreuses voix superposées au refrain.

Machu Picchu est assez jouissive, une bonne chanson assez rafraichissante, bourrée de guitares.

La prod et le mix tranchent vraiment trop entre Under Cover of Darkness et le reste de l'album (très classique, intimiste vs electro et large), surtout que l'enchaînement depuis le morceau précédent est immédiat.

You're So Right est probablement le pire morceau du groupe à ce groupe (2020 après sortie de leur 6e album). Metabolism est l'autre point pas terrible de l'album.

Taken for a Fool est un bon flagship. Games sort un peu de nul part, très electro, j'aime vraiment bien.

Je me souviens que j'aimais pas du tout Gratisfaction, que les gens disaient "tu veux du Strokes classique ? et ben en voilà" et j'étais pas d'accord du tout. En fait elle est pas mal.

La finale Life Is Simple in the Moonlight est jolie mais le refrain est assez peu inspiré.