Enorme classique du rock anglais qui démarre un peu la britpop. J'ai des souvenirs précis de mes premières écoutes quand j'étais ado. Ca a pas vraiment été un album marquant au début, mais avec le temps je reconnais la force de ses chansons hymnes et de son esthétique pile entre 80s et 90s. J'entends une belle influence des 60s et du meilleur de l’indie des 80s (les Smiths en gros quoi). C’est un vrai album de confort pop rock, avec une cohérence remarquable et beaucoup de mélodies qui portent.
Produit par John Leckie, un nom qui aura son importance dans la brit pop, qui donne ici un son lush et riche. Les arrangements donnent beaucoup à manger.
La pochette inoubliable est une œuvre du guitariste John Squire.
She Bangs the Drums est sûrement la plus accessible, elle m'a permis de rentrer dans l'album en le découvrant.
J’adore le son de guitare de Waterfall tout simplement.
La suivante Don't Stop est un morceau assez fou, il utilise des parties inversées de Waterfall comme base, les paroles ont été écrites et le chant enregistré pour correspondre au chant inversé. Et bien sûr le groupe l'a joué en live ensuite, incroyable !
Jolie intro sur Made of Stone aussi.
I Am the Resurrection commence comme une chanson assez pop, et a une longue outro bien rock dès 3:40, qui est presque meilleure que la chanson pop. A partir de 6:20 c'est bien cool, le riff de guitare acoustique est très mémorable (sûrement utilisé dans un film ou télé, ou repris en sample).
Fools Gold est emblématique, avec sa rythmique et son riff répétés tout du long et sa wah-wah qui se balade. Pas présente sur la release UK, d'ailleurs c'est un enfer de se retrouver dans l'historique des releases de cet album, je me souviens que l'édition que j'avais emprunté à l'époque dont les noms de chansons correspondaient pas aux vraies pistes.
I Am the Resurrection est la "vraie" fin de l'album si on veut.