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Gros gros classique de l'histoire du rock anglais, jugé meilleur album de tous les temps par NME (leur liste est bourrée de classiques du brit rock de ce genre). Je le découvre relativement tard, car j'ai longtemps été assez frileux face à tout ce qui est sorti dans les années 80. Et bien quelle erreur, mais aussi quelle joie de continuer de découvrir des pépites avec l'âge.
J'écoute le remaster de 2011. La production est claire, mémorable, réussie tout simplement. L'album est produit par le duo de leaders, Morrissey et Marr, aidés par l'ingé Stephen Street, qui sera plus tard le producteur en chef de Blur. Je remarque une excellente présence de la basse.
Le premier morceau titre est très rock, bien sympa, avec un nom remarquable aussi. J'aime particulièrement l'ambiance donnée par les mélodies à l'espèce de clavecin. Bigmouth Strikes Again est cool dans le genre (les voix pitchées sont surprenantes mais bien trouvées).
Le chanteur a tendance à être un peu faux, c'est marquant sur I Know It's Over.
J'aime bien le flow de Never Had No One Ever, un peu mystérieux et cool.
Entre ces chansons rock aux sonorités sympa, on a quelques morceaux pop joyeux et agréables, comme Frankly, Mr. Shankly, Cemetry Gates. Cette dualité pop vs rock forte entre les compositions me rappelle The Jesus and Mary Chain, à la même époque en plus.
There Is a Light That Never Goes Out est un hit assez immédiat, ça sonne tout de suite familier. C'est la chanson la plus écoutée de The Smiths sur Spotify.
L'intro de Some Girls Are Bigger Than Others a du charme, notamment car un peu cheloue niveau volume, ce rythme qui drive le morceau est très bon.
Fun fact un peu morbide mais notable : j'ai écouté par hasard cet album l'après-midi avant la soirée durant laquelle la reine d'Angleterre est morte. Ca faisait au moins un an ou deux que je ne l'avais pas écouté, cette coïncidence fait un peu bizarre.