Là où le précédent _Take It From the Man!_ sentait plutôt classic rock, ici c'est du flower power infusé de musique indienne, qui sent encore plus fort les hallucinogènes en somme. Je trouve l'exercice, ça fait plus cliché et moins naturel pour BJM, bien que ça soit franchement dans leurs cordes psyché. Ils poussent le truc un peu trop, on s'ennuie un peu. L'album est composé de morceau de facilement 5 minutes entrecoupés d'interludes.
A noter quand même le morceau le plus connu de BJM, Anemone bien sûr, qui développe une vibe si agréable avec tant de simplicité. Je connais les solos de guitare par coeur, et je n'oublierai jamais cette intro entre le drone à l'orgue, les bruits de cordes de guitare et le démarrage du tambourin. Ce n'est pas Anton au chant mais Mara Keagle, récente recrue à l'orgue. Je me suis longtemps demandé si c'était Anton qui prend une voix très serrée (déjà qu'il se donne un son de John Lennon sur tout l'album).
On a droit à des bons artefacts de l'enregistrement sur bandes (voire cassettes).
La longue Cause, I Lover est un downer pour être franc.