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Pol-Pot's Pleasure Penthouse

The Brian Jonestown Massacre

1991

84

psych, lofi, shoegaze, fav, mp3

  1. Fingertips
  2. E to G
  3. Phone Song
  4. Thoughts of You Too
  5. Chameleons
  6. Evergreen
  7. Space
  8. Psychedelic Sunday
  9. Jazzy Song
  10. The Quiet Song
  11. Only Trying to Help You
  12. Don't Leave Me Here
  13. Fade II
  14. Memphis Sound
  15. Remember Yesterday
  16. Fade III
  17. The Cure
  18. Fade IV
  19. The Cure II
  20. Fade V

Un remaster d’un rip d’une vieille cassette de démos sortie à 500 exemplaires en 1991. Ça sent la bonne démo de l'époque avec une boîte à rythme, des guitares pleines de chorus et une voix gorgée de reverb. On sent que c’est sûrement Anton qui a quasiment tout fait tout seul. Y a du bon honnêtement, c’est assez inspiré. Ça a une ambiance dreamy unique à leur discographie et très appréciable. C’est même inspirant, ça donne envie de prendre un enregistreur à cassette, une boîte à rythme et faire de la musique dream psyché.

En réalité c'est peut-être la meilleure sortie de BJM en fait, pas loin devant leur premier album (qui sera ouvert par un réenregistrement de Evergreen).

Il y a aussi une version vinyle et YouTube sans les interludes Fade et avec d’autres pistes, et pas mal de pistes renommées aussi. Elle est même plus lente et plus compressée. Toutefois cette vitesse et ce pitch sont peut-être ceux d'origine, et le rip mis sur CD est en fait accéléré (c'est vrai que Evergreen matche en pitch sur le vinyle). Bref c’est habituel aux déboires des sorties bizarres de BJM quoi.

Il reprendra Fingertips pour le ressortir presque 30 ans plus tard avec Tess Parks à la voix. Je trouve que c’est un des meilleurs morceaux de BJM en fait (c'est toujours une femme qui chante sur leurs meilleurs morceaux, comme Anemone). Ce tambourin sur les contretemps sur cette version me rappelle forcément Soon de MBV (qui n'est sûrement pas encore sortie au moment de l'enregistrement).

E to G a un côté un peu MBV avec notamment son strumming avec barre de trémolo sur le milieu.

Ce strumming entêtant qui rend Don't Leave Me Here presque terrible.

Le dernier quart de la compil est pas aussi bon que les 3 premiers.