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Un des mastodontes de l'indie rock. Je me souviens de sa découverte sur mon vieux poste CD quand j'avais 15 ans, une des plus grosses claques musicales de ma vie, en particulier en étendant le premier morceau Debaser, qui est encore dans mon top 10 ever. J'ai pas mal de souvenir de jouer à mon jeu vidéo préféré de l'époque (Pharaon, de la gestion de cité égyptienne) en découvrant cet album. Il a une grosse place de choix dans mon coeur, j'ai une histoire d'amour avec quasiment tous ses morceaux.
On remarque plusieurs morceaux qui ont une suite de 3 accords qui durent 1 mesure chacun, les Pixies aiment utiliser ce genre de suite qui crée une sensation de jamais se reposer, de jamais tenir en place. D'autres morceaux ont des suites plus longues qui aussi pas alignées sur les habituels 4 ou 8 mesures, ça donne toujours un effet assez cool.
L'album sonne brut et sauvage, comme son précédent Surfer Rosa on peut dire, mais il en est ci encore plus marquant et attachant.
Les cris sur Tame holy crap.
Le méga tube Wave of Mutilation dont je ne me lasserai jamais de ma vie.
La pop douce et jouissive Here Comes Your Man.
Monkey Gone to Heaven est une des plus mémorables et emblématiques, j'ai longtemps eu du mal avec ses harmonies assez amères, mais qu'est-ce qu'elle tue avec le recul.
J'adore véritablement Mr. Grieves, chaque partie est différente et super prenante, ce morceau est remarquable. Et cet enchaînement avec la énervée Crackity Jones.
J'aime bien la suite d'accord de La La Love You, mais pas autant que celle de No 13 Baby, ah ces frissons à chaque écoute de l'outro.
Et ne parlons pas de l'immense Hey, cette dynamique, ce voyage, ce chant inoubliable, cette guitare rythmique et cette guitare solo. Ce morceau a tellement de personnalité.
Silver est certainement le moins bon morceau et le plus chelou, le seul co-écrit par Kim Deal d'ailleurs. La dernière Gouge Away est super cool, une super conclusion marquante.