Parfois désigné comme le meilleur album de Pink Floyd post The Wall, The Division Bell est comme son prédécesseur de 1987 un album quasi solo de Gilmour, avec des contributions du clavieriste Wright (et toujours Mason à la batterie). Ca s'entend directement aux longs solos de guitares sur ambiances typiques d'orgues et cordes synthétiques qui développent des longues suites d'accord.
La production fait donc la part belle aux guitares clean si expressives de Gilmour. La batterie est malheureusement fort compressée comme ça se faisait beaucoup à l'époque.
Le FX chorus/flanger mono est un peu bizarre sur A Great Day for Freedom.
Take It Back ou quand Pink Floyd fait du U2, même si la guitare avec ce delay particulier rappelle plutôt Another Brick Pt. 1. C'est le morceau le plus abordable et radio-friendly.
Keep Talking a trop d'idées de production un poil chelou en rapport avec son nom : des samples de voix de Stephen Hawking, une guitare talk box.
Les mélodies de Lost for Words (surtout sur les guitares d'intro) me sont assez familières.
La dernière High Hopes est assez curieuse, elle a côté lourd prenant, surtout sur son refrain, mais le kick (ou timbale) a un son affreux. Ca reste probablement le meilleur morceau de l'album.