J'écoute cet album après avoir découvert le gros tube pop-rock You Get What You Give. Les New Radicals sont un vrai one-hit wonder, le leader chanteur et producteur Gregg Alexander ayant ensuite décidé de se consacrer à une carrière d'écriture et de production plutôt que de frontman. Il a notamment écrit la BO du film tout doux Begin Again.
Je dois avouer que You Get What You Give m'a filé des frissons lors de mes premières écoutes, elle a un flow power pop assez incroyable. Les paroles envoient. Et ce gros piano et ce delay sur la voix ajoutent à la sauce.
La production fait de cet album un pur produit de son époque de la fin des 90s : très clean et rentre-dedans, généreuse et claquante.
J'entends toutefois des notes un peu fausses sur le 3e morceau, il faut croire que Gregg n'a pas voulu qu'on tune sa voix.
Someday We'll Know est un autre morceau bien pop qui marche bien.
La suivante, la chanson titre, est assez curieuse et intéressante, avec son chant bourré, sa batterie stéréo pas en place et ses harmonies un peu mélancoliques.
Quelques bonnes balades avec I Don't Wanna Die Anymore, Gotta Stay High. Par contre In Need Of A Miracle est un peu insupportable.
Au final il y a du bon et du moins bon, c'est pas un album immanquable mais divertissant et un peu témoin de son époque.