Black Holes and Revelations est sûrement l'album de Muse que j'ai le plus écouté quand j'étais ado, j'ai jamais énormément aimé Muse (et j'ai aucun plaisir à écouter leurs albums suivants) mais certains tracks ici valent le détour, comme Supermassive Black Hole que j'ai énormément écouté peu après sa sortie. Je vois maintenant que c'est une des chansons les plus populaires de Muse, probablement par une utilisation médiatique poussée. Je me souviens bien qu'à l'époque c'était Starlight qu'on nous mettait dans les oreilles à tout instant, c'est un bon morceau cela dit.
C'est donc presque 15 plus tard que je réécoute cet album, et sa production assez folle (que je peux enfin apprécier avec du bon matos), avec le grand Rich Costey aux manettes. Bon les compositions sont quand même pas folles, on peut rien y faire.
A part les 2 gros tubes déjà évoqués, Knights of Cydonia est une des meilleurs chansons de Muse, avec cette vibe de space cowboy assez dingue.
Il y a certains morceaux dont je ne me rappelle pas du tout, comme la balade un peu inutile Soldier's Poem, ou les assez médiocres Exo-Politics et City of Delusion.
J'aimais bien Invincible qui a un refrain proche de Everybody's Changing de Keane (oui je sors des vieux trucs).
La pochette est assez iconique, elle est de Storm Thorgerson qui a réalisé des grandes pochettes de Pink Floyd parmi tant d'autres.
Funny story sur Supermassive Black Hole : le groupe ne voulait aucun solo sur le pont instrumental, mais en phase finale de mixage ils ont finalement craqué et enregistré un truc complètement à l'arrache dans une chambre d'hôtel. 3 ans plus tard Butch Vig, en bossant avec Green Day, appelle Rich Costey pour lui demander comment il a fait.