Manu Chao revient (ou plutôt était revenu, ça va faire 20 ans holy cow) avec un album franchement plus rock et bourré de guitares électriques. Les moments très latins sont encore présents mais plus rares.
On a quelques clins d’œil aux albums précédents ("tristesse infinie", "tombola").
J’étais à fond sur le single Rainin in Paradize à sa sortie, au moment où je jouais tout le temps de la guitare électrique, j’adorais reconnaître les lignes jouées. Et les guitares doublées qui arrivent au refrain, énorme pour du Manu Chao. Et je sais pas pourquoi mais le couplet à 2:07 m’a toujours plus marqué que les autres.
Et quel kiff à la découverte de l’album avec The Bleedin Clown (et ¿Y ahora qué?) et ses accords i VI IV fétiches. La coolitude d’avoir des guitares en palm mute sur une boîte à rythme punchy chez Manu. Je l’ai écoutée un paquet de fois à une époque floue et assez lointaine, sûrement la fin du lycée.
Besoin de la lune est fun aussi, avec plein de guitares qui me rappellent ce que je faisais avec mon enregistreur à l’époque.