Le premier album inoubliable de Manu Chao qui démarre sa carrière de gros mélange de musiques latines accessibles avec un côté loufoque dans la production très attachant.
Depuis petit je suis un fan absolu de l’instru derrière Bongo Bong et Je ne t’aime plus, qui m’évoque un douceur mélancolique indescriptible. Je la chantais tout le temps, et ce son de synthé qui démarre chaque mesure (et ressemble à une voix lyrique de femme à mon oreille) continue de me fasciner. La fameuse instru a d'abord été composée pour Homens qui apparaitra sur son prochain album. Les percus et les cuivres viennent d’un track de reggae jamaïcain.
Bongo Bong est le remake d’une chanson King of Bongo de la Mano Negra, qui n’a rien à voir avec ici à part la ligne de chant.
Ce gros son dance sur Luna y sol, avec cet arpège de guitare électrique et ce cri qui m’évoque un sifflement de train. Malegría reprend cet arpège sur un son plus rock et tristoune, un délice.
Avec le recul c’est un album qui m’a pas mal éveillé au côté « sonore » et la production qui a derrière toute musique enregistrée.