L'unique album solo de Julian Casablancas, un de mes musiciens préférés, ma voix masculine préférée au monde. J'étais bien sûr un immense fan des Strokes quand l'album est sorti, et j'ai beaucoup apprécié, ça m'a aidé à attendre le prochain Strokes (Angles qui sortira 2 ans plus tard et me decevra à sa sortie).
Les compos sont variées, elles ont un sens soit très synth pop soit très blues, c'est surprenant mais touchant et prenant. Les transitions sont moins travaillées que sur les chansons des Strokes, on sent que la volonté est de s’amuser, pas de faire des tubes. Les compos assemblent facilement 5 parties couplet/pré-refrain/refrain/pont différentes.
Les arrangements léchés sont réussis. Une boite à rythme remplace la batterie, des orgues grossissent l'espace sonore, et les guitares se font plus rares face à l'arrivée des synthés et autres instruments assez originaux.
11th Dimension était le lead single, la mélodie est super plaisante et les arrangements sont particulièrement efficaces je trouve. Ces synthés gorgés de reverb, cette guitare au chorus bien chargé qui me rendait dingue à l'époque. Et ce refrain qui donne l'impression d'aller à toute vitesse dans un vaisseau spatial. Cette chanson reste un kiff plus de 10 ans après.
Dans le genre, celle que j'ai écoutée le plus de l'album est certainement Out of the Blue, elle m'a accompagné pendant les quelques années d'adolescence qui ont suivi la sortie de l'album. J'aime beaucoup ce gros arrangement qui porte ce long refrain et s'enrichit petit à petit. Par ailleurs ses accords qui ne commencent pas sur la fondamentale m’ont fait bizarre pendant un moment. Et on retrouve une grosse influence de la chanson American Girl de Tom Petty, qui a déjà inspiré Last Nite des Strokes.
Ludlow St. est assez touchante, ses harmonies sont assez tire larmes, et cette rythmique au refrain est très marrante.
Première chanson aux 4 accords de Julian avec River of Brakelights et son refrain puissant et libérateur. La chanson est particulièrement tendue et effrénée, je me souviens avoir eu du mal à la première écoute, puis j’ai rapidement adoré. Elle a un truc qui rappelle pas mal Electricityscape des Strokes.
Glass est probablement la moins bonne.
La pochette a la classe, le gars sait qu’il est un maître du rock.