Home 2010s

Babes Never Die

Honeyblood

2016

75

rock, guitar, drums

  1. Intro
  2. Babes Never Die
  3. Ready for the Magic
  4. Sea Hearts
  5. Love Is a Disease
  6. Walking at Midnight
  7. Justine, Misery Queen
  8. Sister Wolf
  9. Hey, Stellar
  10. Cruel
  11. Gangs
  12. Outro

Résumé : un chouette album d'indie rock d'un duo batterie/guitare. Les chansons présentent des harmonies originales, et la production au top offre un son prenant.

Les arrangements sont assez basiques : des guitares rythmiques, une batterie énergique et des parties de voix mélodieuses. Cependant les harmonies développées sortent du lot des duos rock britanniques modernes. Les harmonies et mélodies peuvent être douces ou dures, et souvent légèrement amères. Le songwriting est assez original et offre un lot cohérent de chansons qui marchent bien. Sérieusement, la quasi totalité des refrains sont cools, il n'y a rien à jeter dans cet album (la dernière chanson et l'outro sont un peu en dessous du reste). Côté arrangements j’aime bien les superpositions de guitares clean et fuzz sur certains moments et qui marche bien.

La production est pour une grande partie de l'efficacité de cet album. Le son est très dynamique. Le kick est peut-être un peu violent et "in your face", mais il a le mérite de donner du punch au reste de la batterie, notamment aux cymbales qui bondissent pendant les refrains. Les guitares clean et fuzz s'allient vraiment bien, leur son épais est très satisfaisant. Les choeurs et voix sont fort agréables. La reverb est généreuse, elle arrive à créer une personnalité assez sombre à l'album. Le résultat de tout ça est un son presque grisant, très efficace dans les moments forts. Ca manque un peu de basse, comme tout album d'indie d'un duo guitare/batterie.

La title track est une chouette chanson, elle rassemble tous mes commentaires sur la production de cet album, et le petit développement sur la dernière minute est inattendu et satisfaisant. Je la mets au dessus du lot.

Picks : Babes Never Die, Sea Hearts

Notes après : automne 2016 all the way. J'aime bien y revenir de temps en temps, typiquement à l'automne justement.