Le mixage par Shawn Everett se reconnait immédiatement, la batterie et la basse entendues sur les albums des Voidz sont omniprésentes. Malheureusement ça retire un peu de personnalité à l'album. Ca fait même presque bizarre, on dirait que les instruments ont été collés là parce que la sauce a eu son effet avec les Voidz.
On ne peut pas appeler ça lofi par contre, c'est juste compressé et saturé. L'utilisation de la compression est clairement abusée pour moi. Et comme sur le dernier War on Drugs également produit par Shawn Everett, ça gâche mon plaisir de façon non négligeable.
Les vocals qui partent un peu dans tous les sens me fatiguent un peu.
La guitare lead qui joue ses petites croches ne s'insère pas bien dans les chansons. J'ai déjà remarqué ce type d'arrangements avec une guitare lead qui dessine une seconde mélodie en parallèle de la voix sur les albums de Communions et Makthaverskan en 2017. Ici c'est moins bien réalisé, on dirait un peu quelqu'un qui apprend la guitare.