Je me motive enfin à réécouter ce 3e album triste de Girls In Hawaii, groupe indie pop belge que j'aimais bien au lycée. Cet album est connu pour faire suite à la mort de leur batteur, j'avais entendu qu'ils l'avaient nommé ainsi car c'était leur Everest à eux, leur épreuve insurmontable.
Je les avais vus à Lyon en fin 2013, un des meilleurs concerts de ma vie (sûrement mon meilleur à ce moment là) : 2h, 21 morceaux, 2 sessions de rappels. Ils avaient joué tout l'album sauf l'intro et Head On, et avaient ouvert le concert avec la dernière Wars. Je me souviens aussi particulièrement du dernier rappel Flavor complètement fou.
La production est riche, à la fois feutrée, douce et lush. Les arrangements sont larges et touchants. Ca dégouline de tristesse mais c'est beau.
C'est enregistré à La Frette.
L'intro The Spring est un peu en bazar, avec divers bruits à droite à gauche.
La suivante Misses est clairement le flagship, devenu leur morceau le plus écouté en streaming.
Je me rappelle particulièrement de la grosse power-pop We Are the Living. Aussi du refrain de Switzerland.
Not Dead est l'autre flagship.
Head On a un air de Everybody's Changing de Keane dans sa mélodie de refrain.
Je me rends compte 12 ans plus tard que je l'ai pas mal écouté à sa sortie, tous les morceaux me sont très familiers, malgré un souvenir vague de ne pas être vraiment rentré dedans.