Du art rock américain inscrit dans ses racines sudistes (bien que le groupe vienne évidemment de Brooklyn) et les dépasse pour offrir une expérience originale, explosive, prenante. Un album d’une force et d’une intensité rares, flamboyant.
Je découvre Geese avec ce 3e album dont la réputation réussit à dépasser celles de ses prédécesseurs.
La voix du chanteur est tellement incarnée, elle m’évoque quelqu’un chose de Thom Yorke dans ses tenues puissantes. J’entends aussi du Julian Casablancas dans son vibrato et son côté un peu bourré (surtout sur Au Pays du Cocaine). Un kiff en somme.
Chaque morceau a une proposition mais la remplit très bien. Des moments comme la fin de la chanson titre font assez Radiohead (époque Hail to the Thief typiquement).
La balade Cobra est chouette, la mélodie instru jouent presque une chanson à elle.
J’aime bien l’instru légère et dansante qui contraste avec les paroles de Taxes.
Le dernier morceau est va probablement rester comme le meilleur dans les mémoires. Cette suite d’accord est assez incroyable, surtout cet accord de tension. Et ce côté frénétique non stop pourrait même me rappeler Deafheaven.
La pochette a un truc.