punk, loud, classic, guitar, vinyl, medley
Une énergie et une créativité remarquables. Un album épique. Le son est top, pas trop agressif, les murs de guitares forment une grosse ambiance assez sombre finalement.
Ca fait du bien d'y revenir de temps en temps. Faut se faire des cures de Fucked Up c'est bon pour la santé. Curiseuement je me suis écouté du Fucked Up en début février 2 années de suite, et cet album le même jour.
L'album est pas hyper accessible, un poil psyché, avec quelques choix de composition et de production un peu curieux, mais une fois rentré dedans on n'en sort pas. Il y a quand même de la flûte traversière en intro de l'album. Son The Father est immense bien sûr.
Chaque morceau a une personnalité remarquable, Black Albino Bones ressort comme un favori avec un mur de guitare presque shoegaze. J'ai des souvenirs de retour de stage en bus sur ce morceau. La batterie fait de la merde sur la fin en fade-out c'est marrant.
Le riff de No Epiphany ressemble à du Dandy Warhols (précisément Boys Better) c'est marrant. Les choeurs sur ce morceau sont chantés par les Vivian Girls.
Le dernier morceau (et morceau titre) commence comme le premier, ça fait toujours son effet sympa. Et de manière les morceaux s'enchaînent rapidement.
Les paroles sont sérieuses : ça parle de religion, de la vie et de la mort, du temps et de l'histoire.
Cette joie quand je tombe par hasard sur la rééditation du vinyle pour les 15 ans de l'album, j'avais perdu tout espoir. Le vinyle a une chanson supplémentaire à la 7e position "The Peaceable Kingdom", qui est sympa comme tout, bien rock.
La pochette est mémorable, elle m'a appris le phénomène de Manhattanhenge : les jours de l'année où le lever ou coucher du soleil s'aligne avec la grille de Manhattan.