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David Comes To Life

Fucked Up

2011

92

punk, classic, vinyl, loud, guitar, hugeband, medley, firsthalf

Matador

  1. Let Her Rest
  2. Queen Of Hearts
  3. Under My Nose
  4. The Other Shoe
  5. Turn The Season
  6. Running On Nothing
  7. Remember My Name
  8. A Slanted Tone
  9. Serve Me Right
  10. Truth I Know
  11. Life In Paper
  12. Ship Of Fools
  13. A Little Death
  14. I Was There
  15. Inside A Frame
  16. The Recursive Girl
  17. One More Night
  18. Lights Go Up

Grosse claque, premier album hardcore auquel j'adhère vraiment. Queen Of Hearts est un de mes morceaux préférés all-time.

Des beaux souvenirs de mon printemps 2015, je découvre l'album vers la fin de mes cours, avec un gros sentiment de liberté. J'ai pas mal d'images de trajets en bus au soleil avec cet album survolté sur les oreilles. Cette musique est tellement joyeuse, l'album évoque un truc assez unique de ce côté là.

On sent l'album un peu concept, pas mal de mélodies reviennent. Il y a tellement de guitares dans les arrangements c'est la folie, des dizaines. Et ça donne surtout un sentiment d'énorme puissance, pas du tout de bazar. Jolie production.

The Other Shoe est un super tube qui monte petit à petit, 15 guitares qui arrivent les unes après les autres. Parfait pour un rappel en live.

Les morceaux qui l'entourent, Under My Nose et Turn The Season, sont assez semblables dans leur grosse énergie qui va de l'avant, et un pont instrumental qui donne envie de conquérir le monde. Turn The Season est meilleure, elle a un truc qui démarre directement et ne s'arrête jamais.

S'en suivent quelques morceaux mémorables qui bourrinent bien. Longue intro bien hard rock sur Remember My Name, d'ailleurs sur ce morceau la guitare lead ne joue pas sur le même rythme entre le premier refrain et les refrains suivants, curieux.

Tout ce début l'album est littéralement sans défaut, c'est 10/10 pour la première demi-heure. Un plaisir à jouer à la guitare, tous les morceaux s'enchaînent super bien, la plupart en Mi avec les quelques mêmes accords et des mélodies au bout du manche, un gros plaisir.

L'album ensuite s'allonge un peu, à partir de Truth I Know environ. Les morceaux restent bons et endiablés, mais donnent moins la sensation fascinante du début. I Was There est à noter pour son gros rythme shuffle.

One More Night sonne comme un dernier morceau, il a une bonne outro. Derrière Lights Go Up sonne un poil de trop, la seconde voix de Kurt Vile qui chante un peu faux fait bizarre.