classic, loud, shoegaze, sad, firsthalf
Le premier album de Deafheaven à faire beaucoup parler de lui, un mélange de black-métal et shoegaze mélancolique avec une pochette inattendue.
Cette claque incroyable la première fois que j'ai écouté le morceau Sunbather, en lisant sur Reddit des gens parler des albums métal les mieux mixés. L'album a marqué mon printemps 2016 assez solitaire, je l'écoutais quasiment tous les jours à un moment.
C'est le fameux Jack Shirley à la production, qui aime ajouter sa pâte au punk et métal moderne. Le son de guitares shoegaze à la fois chaudes, hargneuses et pleines de reverb est vraiment unique. La batterie aussi est particulièrement remarquable, un de mes sons de caisse claire préférés. La voix déchirée se fait submerger par ce mur de guitares et cette batterie explosive.
L'album alterne 4 morceaux hard, longs et forts et 3 instrus plus courtes et expérimentales, voire noisy avec Please Remember.
Dream House est un vrai tube blackgaze, encore aujourd'hui le morceau phare du groupe. Cette intro est inoubliable.
Sunbather nous fait faire un vrai voyage vers la tristesse infinie, les choses deviennent dures à partir de 4:45. Le moment à 6:00 où le tempo double, j'aime bien à chaque écoute. Et ce coup de barre de tremolo à 6:50.
Le riff hard de Vertigo à 3:40 fait tellement shoegaze avec sa technique de strumming désaccordé avec la barre de tremolo. Idem sur The Pecan Tree à 1:25, la batterie le fait vachement aussi là.
Pour les 10 ans de l'album sort un remix réalisé par Jack Shirley lui-même, le son change pas tant que ça, il est avant tout plus ouvert et large, le feeling reste le même. Toutefois l'écoute est peut-être un peu moins fatigante.