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Le dernier album de David Bowie, sorti le jour de ses 69 ans et seulement 2 jours avant sa mort le 10 janvier 2016. Et quel dernier album, du rock expérimental inspiré fortement teinté de jazz, une merveille surprenante, envoutante, qui hante et sent l'adieu. Je suis content de revenir vers cet album après des années sans l'avoir écouté car trop frileux face à sa portée.
Le long morceau titre qui ouvre l'album est peut-être le moins accessible, il en est toutefois très marquant, le côté oriental de ses harmonies est redoutable.
Et quelle production de toute beauté, généreuse et saturée. Ce son de batterie sur Lazarus (le flagship de l'album d'ailleurs). De manière générale je ne me souvenais pas d’une batterie si punchy. Le contraste est fameux sur 'Tis a Pity She Was a Whore : des couplets aux synthés doux et aux harmonies sucrées sur une batterie endiablée et des cuivres en free jazz.
Des guitares saturées 90s et des 808s sur Sue (Or In a Season of Crime), trop bien.
L'outro de Dollar Days en VI VII IV est bien ma came. La dernière I Can't Give Everything Away est un petit délice aux inspirations ambiant, et relève bien le niveau de la face B. Quel beau morceau pour conclure sa carrière. L’harmonica évoque A New Career in a New Town de Low. Et entre les synthés de cordes 90s, le sax et le solo de guitare sur micro manche, je suis obligé d'évoquer l'OST de SimCity 4.