Brian Eno, Markus Dravs, Michael Brauer, Andy Wallace
J'ai pas beaucoup écouté cet album en entier, comme il est plus pop et épique que ses prédécesseurs. Et bien c'est pas mal, ça donne exactement ce qu'on peut en attendre vue sa présentation. Et ça reste du Coldplay, c'est pas dingue, c'est sympathique.
Jon Hopkins est à la production et à l'écriture de 2 morceaux (le premier et le dernier). L'équipe de production est énorme, l'album est taillé pour dominer le monde avec sa grosse pop rock parfaitement dans l'air du temps. Pourtant je trouve pas mal de mélodies et moments pas super efficaces. Quand on sort des tubes et moments mémorables qu'on connait tous, c'est pas la folie furieuse.
Je sais pas pourquoi il y a 3 morceaux double, ou des morceaux cachés en milieu d'album en quelques sorte. Le 2e partie de Yes / Chinese Sleep Chant est étonnament shoegaze (!).
La fin 42 est Barely Legal des Strokes en fait.
Le morceau d'intro Life in Technicolor a une version complète chantée qui est sortie plus tard avec un EP, ça m'a toujours étonné qu'ils n'aient gardé qu'une instru de ce tube pour l'album, mais c'était peut-être une volonté marketing de vendre leur EP avec un gros hit.
La chanson titre est le 2e titre le plus écouté de Coldplay, pas loin de Yellow à 2 milliards d'écoutes sur Spotify début 2024. On l'a tellement entendue, mais c'était tellement bien faut avouer. Le morceau contient les meilleures mélodies et les meilleurs arrangements de tout l'album, ces cordes quoi. Maintenant les choeurs m'évoquent le remix Pop Culture de Madeon, 2011.
Le moment fort du morceau final est gâché par l'accumulation de compression, c'est dommage.