J'avais 14 ou 15 ans, j'étais fan d'Oasis, donc je me suis dit que j'allais adorer tout ce qu'on appelle britpop. Donc j'ai découvert Blur avec Parklife, et ça m'a fait bizarre. Cet album est super varié, va à fond dans des directions pop très différentes. Rien à voir avec le brit-rock prévisible de bad boy d'Oasis. J'ai tout de suite aimé Parklife, mais mis du temps à vraiment m'y attacher, sa variété m'a un peu dépassé au début.
J'ai le souvenir de passer du temps à lire les paroles en écoutant le CD que j'avais emprunté à la médiathèque à l'époque. Il y avait les accords écrits avec les paroles, c'était super intéressant.
Cet album tient si bien le test du temps, il est si jouissif. Le chef d'oeuvre incontesté de Blur, même s'ils ont fait d'autres grandes oeuvres (je pense directement à Think Tank, également leur self-titled).
Girls and Boys est tellement fun, probablement mon morceau favori de Blur. Ce riff de guitare à la vibe slack/cool m'a hanté pendant des heures, je n'ai toujours pas idée de comment Coxon le joue.
La première moitié de l'album echaîne ensuite les tubes, rien à dire.
Ce kiff kitsch sur To the End, c'est presque un guilty pleasure.
Ces riffs de Telecaster super cools sur London Loves.
Les suites d’accord de Trouble in the Message Centre sont assez déconcertantes, elles sont proches de suites communes mais apportent la vibe futuriste chelou unique du morceau.
On a droit à un clavecin sur Clover over Dover, cet album surprend à chaque piste.
Je m’amuse beaucoup sur Jubilee. Sur la dernière et courte Lot 105 aussi, c’est cool d’entendre du rock débridé comme ça.
La pochette est iconique, et je trouve la backcover toute aussi mémorable.