Markus Dravs, Tom Elmhirst, James Murphy, Craig Silvey
Attention ces premières notes sont datées, l'album est une claque.
Les arrangements sont intéressants et représentent un des points marquants de cet album. La production ne parvient toutefois pas à les sublimer à mon avis. Je trouve le son parfois trop brouillon. Avec l'expérience et le recul (2021) j'entends que l'album est clairement enregistré sur bandes magnétiques, l'effet est prononcé. Et ça sonne bien en fait, ça a une belle couleur.
Je connais des fans d'Arcade Fire qui placent cet album très haut dans leur estime, mais même si je l'aime beaucoup, je trouve qu'il n'atteint pas l'excellence de Funeral et The Suburbs. L'album manque de cohérence sur la qualité des chansons. On a quelques points très hauts (Afterlife en tête sans aucun doute), mais on a aussi des points clairement bas : Flashbulb Eyes n'est pas vraiment une bonne chanson, ensuite je m'embête sec sur Here Comes The Night Time, et enfin Normal Person est sympa et pleine de vie, mais gâchée par des choix de production (peu de sensation de puissance au refrain, et la guitare lead qui joue des fausses notes est vraiment pas jolie).
Bon j'ai été dûr, c'est sûrement pas le meilleur album d'Arcade Fire, mais c'est quand même une belle oeuvre. J'ai longtemps eu cette relation un peu ambigüe avec cet album, mais je dois reconnaître que c'est une claque. En le ré-écoutant proprement en 2017 je m'étais rendu compte de la force de Afterlife notamment, un des meilleurs morceaux du groupe, touchant et super prenant.